CompuGroup Medical révise ses prévisions de revenus pour 2024 en raison de la baisse des performances des segments AIS et HIS

CompuGroup Medical SE & Co. KGaA (CGM) a ajusté ses prévisions de revenus pour l'exercice 2024, invoquant des revenus inférieurs aux prévisions. La consolidation préliminaire du chiffre d'affaires du deuxième trimestre et la mise à jour des prévisions pour l'ensemble de l'année ont contribué à cette révision.

La diminution des attentes en matière de revenus est principalement due à une baisse significative des revenus non récurrents, en particulier dans les segments des systèmes d'information ambulatoires (AIS) et des systèmes d'information hospitaliers (HIS). Dans le segment AIS, un ralentissement des ventes de modules supplémentaires et des services professionnels a été constaté. Par ailleurs, la date prévue de démarrage de la deuxième vague de l'initiative gouvernementale Ségur en France a été reportée à 2025. Dans le segment HIS, le ralentissement de la réalisation des projets liés au Hospital Future Act a également impacté la croissance du chiffre d'affaires.

Le chiffre d'affaires préliminaire du groupe pour le deuxième trimestre s'élève à 277 millions d'euros, reflétant une baisse de 9 % sur un an. L'évolution organique du chiffre d'affaires a montré une baisse de 15 % pour l'AIS, une augmentation de 2 % pour HIS et une diminution de 1 % pour les systèmes de soins primaires (PCS).

Suite aux prévisions actualisées, CGM s'attend désormais à une croissance organique du chiffre d'affaires comprise entre -2 % et 0 % pour 2024, en baisse par rapport aux attentes précédentes de +4 % à +6 %. Le segment AIS devrait connaître une diminution de son chiffre d'affaires comprise entre 5 et 5 %, tandis que le segment HIS devrait connaître une croissance comprise entre 1 et 5 % et le segment PCS devrait connaître une croissance similaire. précédemment prévu.

La prévision d'EBITDA ajusté a également été révisée entre 220 millions d'euros et 250 millions d'euros, en baisse par rapport à la fourchette précédente de 270 millions d'euros à 310 millions d'euros, en raison de l'augmentation des investissements dans l'IA et les solutions basées sur les données et centrées sur le patient.