Les banques et les assureurs progressent dans la publication d'informations sur le climat, mais accusent un retard en matière de résilience et de transparence

Le Global ESG Monitor (GEM) 2024 indique que les banques et les compagnies d’assurance progressent dans leurs rapports sur le climat, mais qu’elles ont encore une marge de progression importante en matière de reporting sur la résilience et de transparence. Avec une qualité de reporting moyenne d’un peu moins de 50 %, elles affichent des résultats légèrement supérieurs à ceux de l’échantillon global de 194 entreprises, mais des lacunes subsistent, notamment en ce qui concerne la description détaillée des risques financiers liés au changement climatique.

En tant qu’acteurs centraux de la durabilité économique et écologique, les banques et les assureurs n’ont pas pleinement intégré ces aspects dans leurs rapports. La prise en compte stratégique du climat est évidente, mais les rapports sur la résilience et les impacts financiers manquent de profondeur. Près de 60 % des neuf institutions clés évaluées accordent une attention adéquate à la résilience.

Le respect des normes ESRS reste faible, ce qui souligne la nécessité d’une transparence accrue pour soutenir leur rôle de partenaires essentiels du Pacte vert. Malgré quelques exemples pionniers, des efforts supplémentaires sont nécessaires pour aligner leurs rapports sur les normes ESRS et renforcer la confiance des investisseurs.