par LDC (EPA:LOUP)
LDC : Résultats semestriels 2024-2025.
Sablé-sur-Sarthe, le 27 novembre 2024
Résultats semestriels 2024-2025
Succès de la stratégie de reconquête des volumes
Des résultats financiers en ligne avec les objectifs
7 acquisitions1 en France et à l’International Confirmation des objectifs annuels
Sablé-sur-Sarthe - Le Groupe LDC (FR0013204336 – LOUP) publie ses résultats du 1er semestre de l’exercice 2024-2025. Le 1er semestre de l’exercice 2024-2025 matérialise les effets de la stratégie volontaire de reconquête des volumes après une année exceptionnelle marquée par la sortie de crise de l’influenza aviaire et des effets prix favorables. Ce retour à la normale se caractérise ainsi par une hausse des volumes vendus associée à une baisse des ventes en valeur en lien avec la baisse des matières premières agricoles. Les résultats financiers sont parfaitement alignés avec les objectifs annuels.
Comptes consolidés (Normes IFRS)
En M€ | S1 2024-2025 | S1 2023-2024 |
Tonnages (Kt) | 550,5 | 524,9 |
Chiffre d’affaires | 2 984,7 | 3 022,3 |
EBITDA2 | 257,1 | 290,7 |
En % du chiffre d’affaires | 8,6% | 9,6% |
Résultat opérationnel courant | 151,8 | 193,5 |
En % du chiffre d’affaires | 5,1% | 6,4% |
Résultat opérationnel | 151,8 | 193,5 |
Résultat financier | 9,8 | 6,3 |
Résultat net part du Groupe | 124,2 | 153,2 |
Capacité d’autofinancement3 | 234,5 | 255,7 |
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Directoire du 20 novembre 2024 et examinés par le Conseil de Surveillance du 21 novembre 2024. Ces comptes ont été audités et les rapports de certification sont en cours d’établissement.
1 Réalisées ou en cours
2 EBITDA : Résultat net + impôts société + résultat financier + dotations aux amortissements et provisions – reprises de provisions – autres produits et charges de gestion courante
3 Capacité d’autofinancement : Résultat net + dotations aux amortissements et provisions – reprises de provisions – plus-value de cession des actifs cédés + imposition différée
Sur le premier semestre, les volumes commercialisés par le Groupe ressortent en hausse de 4,9% et les ventes en valeur sont en évolution de -1,2%. A périmètre identique[1] et taux de change constants, les volumes vendus progressent de 3,6% associés à un chiffre d’affaires en baisse de 3,9%.
Sur le semestre, les volumes commercialisés sur le pôle Volaille (hors amont) sont en hausse de 4,5% et les ventes en valeur en recul de 4,1%. Les volumes vendus bénéficient de la dynamique favorable des ventes à marques et de la bonne tenue du poulet du quotidien associées à une politique promotionnelle volontaire. Sur les familles Label, un plan de redynamisation commerciale a été engagé qui devrait permettre un retour à la croissance à compter du 2nd semestre.
En intégrant l’amont, les ventes du semestre s’élèvent à 2 160,0 M€ en retrait de 2,3% contre 2 210,4 M€ au premier semestre 2023-2024 avec des volumes commercialisés en hausse de 4,5%. A périmètre identique, les ventes en valeur sont en baisse de 4,0% et les volumes commercialisés sont en hausse de 4,3%.
A l’International, les ventes sont en baisse de 4,6% à 368,9 M€ (à taux de change constants, le chiffre d’affaires est en recul de 9,3%) en raison des ventes en retrait sur la famille canard compensées partiellement par un bon niveau d’activité sur la famille poulet. Les tonnages commercialisés ressortent en progression de 3,9%.
Sur le Traiteur, les ventes des six premiers mois de l’exercice progressent de 7,2% à 455,8 M€ et les tonnages vendus ressortent en hausse de 7,7%. A périmètre identique, les ventes affichent une hausse de 1,5% avec des volumes stables. L’activité de la période a pleinement bénéficié de la contribution de l’usine Les Délices de Saint-Léonard intégrée le 1er janvier 2024.
Des résultats en ligne avec les objectifs
Le succès de la stratégie de reconquête des volumes commercialisés post influenza aviaire, dans un contexte de baisse des prix, a permis au Groupe d’enregistrer un chiffre d’affaires en repli limité. Avec toujours un bon contrôle des charges opérationnelles, l’EBITDA du 1er semestre retrouve mécaniquement des niveaux plus normatifs correspondant à un taux de 8,6% du chiffre d’affaires, aligné avec le taux d’EBITDA du 1er semestre 2022-2023 (8,8% du chiffre d’affaires de la période). Il est à noter que ce taux d’EBITDA est d’ores et déjà supérieur aux objectifs du plan 2026-2027, dans lequel le Groupe se fixe un cap à 8%. L’EBITDA de la période s’élève à 257,1 M€ contre 290,7 M€ au 1er semestre 2023-2024.
Après comptabilisation des dotations et amortissements et autres dépréciations, le résultat opérationnel courant de la période s’établit à 151,8 M€ contre 193,5 M€ au 1er semestre 2023-2024 représentant un taux de marge opérationnelle courante de 5,1% du chiffre d’affaires, parfaitement aligné avec les objectifs de LDC pour l’exercice en cours.
Le résultat opérationnel courant du pôle Volaille France (incluant l’Amont) s’élève à 132,2 M€ contre 155,7 M€ faisant ressortir un taux de marge opérationnelle courante de 6,1% matérialisant la bonne performance des outils industriels. Ces bons résultats proviennent également de la performance du pôle Amont qui affiche un résultat opérationnel courant de 27,4 M€ intégrant une contribution en hausse de l’activité œufs avec l’intégration d’OVOTEAM sur l’ensemble du semestre (contre 3 mois en 2023-2024).
Sur le pôle International, le résultat opérationnel courant est impacté par l’évolution défavorable du prix du canard (-24,9% en valeur à taux de change constants) après deux années exceptionnelles. Malgré des volumes commercialisés globalement stables, cette évolution conjoncturelle pèse sur les résultats du pôle. Les autres familles de produits sont également en recul en valeur, en lien avec l’évolution générale des cours des matières premières agricoles. Dans ce contexte, le résultat opérationnel courant du 1er semestre 2024-2025 ressort à 9,3 M€ contre 29,4 M€ au 1er semestre 2023-2024.
Dans le Traiteur, les volumes supplémentaires issus de l’intégration de l’usine Les Délices de Saint-Léonard ont permis au Groupe de renforcer sa position sur les familles de produits en frais et surgelés : pizzas, snacking, quiches et tartes salées. Le résultat opérationnel courant du semestre s’établit à 10,3 M€ (2,3% du chiffre d’affaires) contre 8,4 M€ (2,0% du chiffre d’affaires) à la fin du 1er semestre 2023-2024, en progression de 22,6%.
Après prise en compte du résultat financier à 9,8 M€ contre 6,3 M€ au 1er semestre 2023-2024 et de l’impôt sur les sociétés, le résultat net part du Groupe du semestre ressort à 124,2 M€ contre 153,2 M€ à période comparable.
Une situation financière solide pour construire un futur leader européen
Les capitaux propres du Groupe s’élèvent à 2 185,8 M€ contre 2 129,7 M€ au 29 février 2024. Malgré l’accélération du rythme d’acquisitions, le Groupe maintient une situation financière solide avec une trésorerie nette de 305,0 M€ contre 480,8 M€ au 29 février 2024. Elle intègre des flux de trésorerie d’activité positifs de 180,2 M€ et une solide capacité d’autofinancement de 234,5 M€ au 1er semestre 2024-2025. Cette génération de cash associée à de nouveaux emprunts a en particulier permis de financer le plan d’acquisitions et les investissements industriels nécessaires au renforcement de la compétitivité. LDC rappelle que l’enveloppe totale d’investissement de 355 M€ pour l’ensemble de l’exercice est à plus de 80% consacrée aux capacités de production, à la productivité, à la sécurité des collaborateurs et à l’innovation.
Agilité industrielle et commerciale en France, accélération sur les relais de croissance, Traiteur et International
La baisse du prix des matières premières et la stratégie de soutien de la consommation positionnent aujourd’hui la volaille comme la viande la plus accessible dans un contexte de tensions sur le pouvoir d’achat.
Afin d’accompagner la hausse de la consommation de volaille, LDC continuera à défendre les éleveurs, l’Origine France et la diversité des espèces (labels et bio, dinde, canard, pintade, coquelet, caille, pigeon, lapin) qui caractérisent la richesse du terroir français. Le Groupe entend par ailleurs renforcer ses investissements en matière d’innovation pour dynamiser le rayon Volaille en apportant toujours plus de choix et de saveurs aux consommateurs européens et à ses clients. Ces efforts s’étendront également au pôle Traiteur dont l’enjeu est, comme pour tous les pôles du Groupe, de réussir les fêtes de fin d’année.
Sur le terrain de la croissance externe, le Groupe accélère son programme d’acquisitions en ligne avec son plan stratégique. Avec sept acquisitions réalisées ou en cours sur l’exercice 2024-2025, ces opérations représentent un potentiel de chiffre d’affaires de plus de 640 M€[2] correspondant à plus de 10% du chiffre d’affaires global de LDC.
Sur le pôle Volaille France, hormis l’acquisition du Groupe Routhiau, encore en attente de l’Autorisation de l’Autorité de la Concurrence, LDC a procédé à l’acquisition (80% du capital) de la Société Favid (45 collaborateurs, chiffre d’affaires consolidé de 16 M€ sur l’exercice 2023 associé à un EBITDA de 1,5 M€) pour renforcer l’autonomie d’approvisionnement du Groupe. La Société est intégrée depuis le 1er juillet 2024.
A l’International, après l’intégration de la Société Indykpol, leader de la dinde en Pologne au 1er août 2024, le Groupe a consolidé son empreinte dans le pays avec l’acquisition de l’usine Konspol de Nowy Sacz lui permettant de renforcer ses positions dans les panés de volaille et d’entrer sur le marché des produits traiteurs (burgers, sandwichs, tortillas et gyozas). Cet outil industriel moderne et capacitaire est intégré depuis le 1er octobre 2024. Le Groupe a également pris position en Roumanie avec l’acquisition de la Société Calibra (40 collaborateurs, chiffre d’affaires de 4 M€, intégration au 1er août 2024) dont l’objectif est de compléter l’offre locale de panés, jusqu’ici adressée par la Société Marnevall en Hongrie.
A l’International toujours, après validation de l’Autorité de la Concurrence reçue le 21 novembre, le Groupe annonce l’acquisition de la majorité du capital du Groupe ECF (European Convenience Food) pour une intégration à compter du 1er décembre 2024. Leader en Allemagne sur le marché des produits élaborés cuits et surgelés (à base de végétaux et de volaille) et acteur majeur de la restauration hors domicile avec ses marques VEGETA et KARL KEMPER, cette acquisition constitue une avancée stratégique sur le premier marché européen.
Le Groupe entend doubler les ventes d’ECF pour atteindre le chiffre d’affaires de 150 M€ à horizon 5 ans. Ce chiffre d’affaires viendra s’ajouter à l’activité déjà réalisée sur ce pays au travers des implantations françaises, polonaises et hongroises (environ 200 M€ en année pleine). Par ailleurs, avec l’appui du management local, de nouvelles opportunités de croissances externes seront étudiées avec l’ambition d’atteindre un chiffre d’affaires global de l’ordre de 500 M€ dans 5 ans.
Sur le Traiteur enfin, l’acquisition du Groupe Pierre MARTINET, l’un des leaders de la salade composée au rayon libre-service, est conditionnée par la validation de l’Autorité de la Concurrence dont la décision est attendue dans le courant du 1er semestre 2025. LDC rappelle que le chiffre d’affaires de la Société s’élevait à 230 M€ en 2023 associé à un EBITDA de 17 M€. Cette opération doit permettre àLDC d’être présent sur plus de 70% des familles du rayon Traiteur.
Confirmation des objectifs 2024-2025 et du plan stratégique 2026-2027
Après un 1er semestre satisfaisant, le Groupe est confiant dans sa capacité à atteindre ses objectifs.
LDC confirme son objectif visant à dépasser un chiffre d’affaires de 6,2 milliards d’euros associé à une marge opérationnelle courante d’environ 5%.
En complément des accords Egalim portant sur les matières premières agricoles, des revalorisations tarifaires seront nécessaires en 2025-2026 pour faire face à l’évolution des principales charges pesant sur les filières. Dans cette perspective, des négociations avec les clients seront engagées tout en tenant compte des contraintes de pouvoir d’achat du consommateur.
Au-delà de l’exercice en cours, LDC réaffirme sa confiance et confirme l’ensemble des objectifs fixés dans le cadre de son plan stratégique : franchir le cap des 7 milliards d’euros de chiffre d’affaires sur l’exercice 2026-2027 et réaliser un EBITDA de près de 560 M€.
Le Groupe rappelle que l’information détaillée figure sur son site internet, dans la présentation investisseurs
Prochain rendez-vous :
Publication du chiffre d’affaires du 3ème trimestre 2024-2025
Le 6 janvier 2025 après Bourse
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